Karine Le Moine n’a rien contre les vaccins. Au contraire : «Si à l’époque, on n’avait pas fait confiance à Pasteur, il ne se serait pas passé grand-chose et on serait passé à côté d’une des plus grandes découvertes historiques.» Infirmière en cabinet libéral près de Saint-Brieuc (Bretagne), elle conseille même souvent à ses patients de se faire vacciner contre la grippe. Pour autant, lorsqu’on l’interroge sur le vaccin anti-Covid, Karine se montre catégorique : elle ne se fera pas vacciner. «Le vaccin a été produit très vite, on manque cruellement de recul et d’informations sur ses effets secondaires.» Elle juge, en outre, les délais de mise sur le marché trop courts : «J’ai un peu l’impression que l’on va servir de cobayes.» Alors que la campagne de vaccination s’apprête à démarrer, les injections concerneront dans un premier temps les résidents des Ehpad et des professionnels de santé considérés comme vulnérables. Les autres personnels recevraient leur injection dans une phase suiva
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