Jour J pour le vaccin Pfizer-BioNTech en France : ce dimanche, des résidents du centre gériatrique de Champmaillot, rattaché au CHU de Dijon, et de l’unité de soins de longue durée de l’hôpital René-Muret de Sevran (Seine-Saint-Denis), doivent se voir administrer les premières doses. Les flacons sont arrivés samedi matin dans l’Hexagone en provenance de l’usine Pfizer de Puurs, en Belgique. Et ce, sous haute surveillance des services de police. Au défi logistique – le vaccin doit être conservé à -70°C – se greffe en effet un enjeu sécuritaire. En début de semaine, dans une interview au magazine allemand Wirtschaftswoche, le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, ne cachait pas sa crainte d’une hausse «dramatique» de la criminalité lors de l’acheminement de ce produit tant attendu : «Le vaccin est l’or liquide de 2020, expliquait-il. C’est la chose la plus précieuse à distribuer dans l’année à venir. La mafia et d’autres organisations criminelles sont déjà préparées.»
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